Date : 25/10/2022
Thématique(s) : Gestion des eaux pluviales, Assainissement, Aménagement durable, Bâtiment résilient, Trames vertes et bleues, Prospectives, Inondation
Destination du document : Retours d'expérience, Autre
Territoire(s) : Nouvelle Calédonie, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte, Autre
Description :
En France, la loi du 30 décembre 2006 dispose « le droit à chacun d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous, pour son
alimentation et son hygiène ». Or, cette disposition n’est pas appliquée partout en Outre-mer, c’est la raison pour laquelle cet avis s’attache, par ses préconisations, à
rendre ce droit véritablement opposable. Une proposition de loi ambitieuse permettra d’ouvrir un débat de fond et de contraindre les collectivités territoriales et l’Etat à se
mobiliser davantage.
Les coupures d’eau1, le manque d’infrastructures, les inégalités d’accès… génèrent un très fort mécontentement des usagers et usagères en Outre-mer. Le
rétablissement d’un service de qualité est essentiel pour restaurer la confiance. Force est de reconnaître que des problèmes de gouvernance ont été à l’origine de difficultés
majeures dans la distribution de l’eau, notamment en Guadeloupe, à Mayotte et en Martinique. Le CESE n’ignore pas non plus les difficultés financières auxquelles
sont confrontées les collectivités territoriales ainsi que les efforts importants et indispensables de l’Etat pour les accompagner.
Pour le CESE, il s’agit de faire prendre conscience que l’eau est un bien commun, précieux et fragile, auquel chacun et chacune doit pouvoir accéder en étant responsable de ses usages, acteur et actrice de sa préservation.
Les préconisations proposées par le CESE ont une portée générale, en tenant compte de la diversité des situations et des spécificités des territoires, et s’adressent aux Parlementaires.