Impact de la mise en œuvre sur la performance d’isolation thermique des parois

Date : 05/03/2024

Thématique(s) : Performance (définitions et mesures), Infiltrations / Humidité / Condensation, Isolation

Destination du document : Chiffres clés, Autre

Territoire(s) : Autre

Impact de la mise en œuvre sur la performance d’isolation thermique des parois

Description :

Cette étude lancée en 2020 par  la DHUP, l’ADEME et le CSTB, a pour objectif de recenser le plus largement possible l’ensemble des situations dans la pratique hexagonale pour lesquelles les conditions en œuvre des isolants pourraient induire une sous-performance par rapport à la performance thermique attendue par le calcul, puis d’identifier certaines situations très courantes de mise en œuvre conformes aux règles de l’art afin d’évaluer leur impact sur la performance thermique à différentes échelles (matériaux, parois, bâtiments).
La quantification expérimentale de l’impact thermique des conditions en œuvres des isolants, jugés difficiles à évaluer par simulation numérique avec une incertitude suffisante, a été réalisé à la Boite Chaude Gardée selon un protocole élaboré spécifiquement pour cette étude.
Les produits testés sont des produits isolants fibreux (panneaux, rouleaux) et des isolants réfléchissants exposés à la circulation de l’air en provenance de l’extérieur. L’ensemble des tests effectués sur les isolants fibreux montrent que la circulation de l’air à proximité des isolants non protégés réduit la résistance thermique des isolants.
Le test réalisé à la Boite Chaude Gardée sur une isolation intérieure discontinue valide les résultats obtenus par simulation numérique conformément aux règles Th-Bât. Le test réalisé sur l’isolation thermique par l’extérieur (ETICS) révèle qu’une lame d’air non étanche située entre l’isolant et le support pourrait considérablement dégrader la performance thermique du système.
A l’échelle du bâtiment, des calculs montrent que l’impact de la dégradation de la performance thermique de l’ensemble des parois (Cep et Bbio) est faible mais loin
d’être négligeable. En effet la propagation d’une dégradation ΔUp/Up de l’ordre de 10 % peut augmenter la consommation d’énergie Cep jusqu’à +4 % selon le cas. Cependant, à elle seule une dégradation de l’ordre de 5% de la performance thermique des rampants n’affecte que de manière relativement faible et bien inférieure à 1% la consommation.

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